Opales
Un violon grince harmonieusement,
Tes doigts froids et secs effleurent le givre,
Un froid qui anesthésie, engourdit.
Tes grands yeux verts,
Sont deux lacs
Dans lesquels se mire un ciel d'hiver,
Et piquent cette toile monochrome
De deux pâles émeraudes.
Ils ne font qu'animer ton visage,
Esquissé avec douceur,
Et Insensible à l'âge.
Destiné à émouvoir,
La peau fine comme l'opale,
Analogue à l'ivoire,
Vie bien plus que cette neige fade,
Ton âme pétille, et envoûte la mienne,
L'entraine dans sa joie, son chant,
Puis la restitue délicatement,
A sa familière grisaille.
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